Parisiens : Différence entre versions
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− | Caste dominante et élitiste assez répandue dans la seule ville de France, [[Paris]]. Les parisiens sont des gens ''beaux, intelligents, riches'' et se considèrent élus des Dieux jalousés des gueux. Il est généralement accepté que les Parisiens gagnent plus que leurs homologues provinciaux, que ce soit en salaire brut ou net. Ce n'est pas pour rien que la ville se | + | Caste dominante et élitiste assez répandue dans la seule ville de France, [[Paris]]. Les parisiens sont des gens ''beaux, intelligents, riches'' et se considèrent élus des Dieux jalousés des gueux. Il est généralement accepté que les Parisiens gagnent plus que leurs homologues provinciaux, que ce soit en salaire brut ou net. Ce n'est pas pour rien que la ville se surnomme Ville des Lumières. |
− | A les lire, ils semblent être heureux. N'ayant jamais franchi le périph, ils ne sont pas conscients que le reste du monde ne pue pas autant, n'est pas aussi bruyant, surpeuplé, gris, morose. Mais s'insurgent dès qu'un ignare appelle Parisien une personne qui vient d'un quelconque village | + | A les lire, ils semblent être heureux. N'ayant jamais franchi le périph, ils ne sont pas conscients que le reste du monde ne pue pas autant, n'est pas aussi bruyant, surpeuplé, gris, morose. Mais s'insurgent dès qu'un ignare appelle Parisien une personne qui vient d'un quelconque village d’île-de-France. |
− | + | Ils font la gueule dés qu'ils se déplacent à plus de 4km/h, pourtant ils aiment passer plusieurs heures par jours dans les transports : l'odeur d'urine qui y règne, la vue de leur congénères à l'air aussi heureux qu'une pierre tombale d'enfant mort ainsi que les moult roumains pickpockets et joueurs d'accordéons à deux balle pour touristes, tout cela enflamme leurs sens et leur donne un profond sens du pays, de l'enfance, du chez soi. C'est un peu leur madeleine de Proust. |
Version du 22 avril 2016 à 12:06
Caste dominante et élitiste assez répandue dans la seule ville de France, Paris. Les parisiens sont des gens beaux, intelligents, riches et se considèrent élus des Dieux jalousés des gueux. Il est généralement accepté que les Parisiens gagnent plus que leurs homologues provinciaux, que ce soit en salaire brut ou net. Ce n'est pas pour rien que la ville se surnomme Ville des Lumières.
A les lire, ils semblent être heureux. N'ayant jamais franchi le périph, ils ne sont pas conscients que le reste du monde ne pue pas autant, n'est pas aussi bruyant, surpeuplé, gris, morose. Mais s'insurgent dès qu'un ignare appelle Parisien une personne qui vient d'un quelconque village d’île-de-France.
Ils font la gueule dés qu'ils se déplacent à plus de 4km/h, pourtant ils aiment passer plusieurs heures par jours dans les transports : l'odeur d'urine qui y règne, la vue de leur congénères à l'air aussi heureux qu'une pierre tombale d'enfant mort ainsi que les moult roumains pickpockets et joueurs d'accordéons à deux balle pour touristes, tout cela enflamme leurs sens et leur donne un profond sens du pays, de l'enfance, du chez soi. C'est un peu leur madeleine de Proust.